L’humour, par les mots, les intonations, les non-dits, participe à la richesse de nos échanges. Ce n’est pas calculé, ça ne s’apprend pas, cela se construit au fur et à mesure des expériences et des contacts. On y est tous plus ou moins sensibles, réactifs ou non. Le second degré, le troisième degré, sont d’ailleurs parfois sources de sacrés quiproquos !
Voici quelques pistes qui permettent de réfléchir à l’importance de glisser des doses d’humour dans nos interactions :
- le double-sens, la polysémie, permettent de percevoir qu’il peut exister plusieurs réactions à une même phrase, et que plusieurs interprétations sont toujours possibles "C’est ouvert ! C’est tout vert !"
- l’ironie invite à aller comprendre les intentions au-delà des mots, à développer l’intelligence émotionnelle et contextuelle "J’adore quand tu renverses ton assiette par terre…"
- les blagues, les jeux de mots permettent de comprendre des liens, des liens de sens, de sonorités … des blagues à papa aux blagues carambars, il y a de quoi faire !
- l’absurde : dire des choses insensées, avec des mots tout est possible "Là, dans les prochaines minutes, je vais sur la lune et je reviens !"
- les mots inventés : rien de mieux pour sensibiliser à la formation des mots "Involontitude", ça n’existe pas, mais ça pourrait !"
- les expressions sont également sources de subtilité et d’amusement, lorsqu’on imagine par exemple quelqu’un réellement tomber dans des pommes, ou prendre les jambes à son cou !
