« Si cela avait été expliqué dès le début, nous n’en serions pas là aujourd’hui ! »

exercice de mémoire

C’est la phrase la plus dite par les orthophonistes, après bien sûr : « désolé, on ne prend pas de nouveaux patients ».

L’orthophoniste est débordé de demandes, et observe chaque jour, avec désespoir et frustration, que l’attente aggrave les situations.

 

Un exemple de situation très commune : une maman était inquiète pour son fils Mathéo qui, en fin de moyenne section, déformait encore beaucoup de mots. Elle s’est inscrit sur plusieurs listes d’attente de cabinets d’orthophonie, et a attendu qu'on la rappelle.

Je n'ai pu leur donner un RDV qu'à Pâques l'année suivante : fin de grande section, les difficultés de langage étaient toujours là.

La première chose que j'ai faite : j'ai partagé beaucoup de conseils et de petits exercices aux parents. Bien sûr qu'ils peuvent EUX-AUSSI aider leur fils à mieux percevoir les sons, à mieux les prononcer ! Je ne leur demande pas de devenir des professionnels du langage, mais ils sont tout à fait capables de comprendre des choses qui vont aider Mathéo au quotidien.

Le fait d’avoir attendu un an aura des conséquences sur la durée du soin orthophonique : les difficultés en langage à l’oral peuvent rendre l’apprentissage de la lecture plus difficile.

Il est certain que s’il avait bénéficié de la bonne orientation et des bons conseils dès les premières inquiétudes, il serait sans doute prêt à démarrer son CP sur de bonnes bases.

Témoignage d'un intervenant d'heydii.com.

 

Forts de ce constat, de nombreux orthophonistes souhaitent proposer des solutions.

L’espoir : pouvoir faire davantage de prévention !

De la prévention à un niveau primaire : informer de manière générale les familles sur le développement de leur enfant, et expliquer les facteurs qui favorisent l’évolution et les apprentissages ;

De la prévention à un niveau secondaire : pouvoir répondre aux familles dès les premiers doutes, les premiers symptômes, pour leur transmettre les clefs de compréhension et d’action utiles, visant à éviter aggravation et à adopter comportements appropriés ;

De la prévention à un niveau tertiaire : lorsqu’un trouble est installé et que les soins sont indispensables : informer sur le trouble en lui-même, sur des pistes fonctionnelles, et étudier des pistes d’orientation ;

De la prévention dite « quaternaire » : prévenir le risque de « surpsychologisation », le risque de mise en place d’actes pouvant aggraver ou maintenir un trouble.

 

 

C’est bien pour cela que de nombreux professionnels diplômés d’orthophonie se retrouvent aujourd’hui autour de la proposition d’heydii.com :

  • Des rendez-vous individuels de conseils, en ligne, et sans attente !
  • Des ateliers de prévention sur de nombreux domaines, il suffit de leur déposer une demande !

 

 

Document rédigé par Juliette Akkari, diplômée d’orthophonie, co-fondatrice d’Heydii

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